En 17 ans de présence pastorale à l’ESTIC, combien de fois ai-je entendu des jeunes me dire : « on vit- on meurt », donnant l’impression d’un temps furtif, sans aucun sens.
N’avons-nous pas le devoir de guider les jeunes aux mystères de la vie et les accompagner dans leurs grandes questions ?
Et dans cette société bien déchristianisée, le message du Christ et l’héritage de l’Eglise a-t-il encore sa place ?
Si Jésus place sa mission au coeur de la vie, et met notre espérance de fils et filles de Dieu au cœur de nos réalités humaines, face à la mort, le Christ nous interpelle à ne pas regarder aux limites d’une vie humaine mais bien au-delà. Pourtant ce moment, si douloureux et si mystérieux, obscurcit nos pensées et notre regard.
Et puis, il est à considérer notre société : nos modes de vie, les avancées technologiques et scientifiques, l’espérance de vie qui ne cesse d’augmenter depuis plus d’un siècle, ne nous donnent-ils pas un sentiment d’immortalité.
Enfin, au moment fatidique, tout est pris en charge par des professionnels. Finalement, ne finit-on pas par en avoir peur ?
Quand la mort se fait brutale, un père, une mère, un frère, un ami, et quand cette mort touche les plus jeunes… Notre responsabilité n’est-elle pas de les accompagner aux réalités de nos vies ?
Questions posées par un éducateur de l'ESTIC... qui nous donne ici quelques outils pour accompagner ces réalités de nos vies...
A découvrir ! A expérimenter ! Bonne route...
Voir aussi : "Nous voulons danser la vie"